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St Sacrement

Bonjour ! Toute information communiquée dans cet espace a pour source le net - dont divers blogs que je remercie - en vue de servir la communauté adoratrice du Saint Sacrement en général, celle à vocation perpétuelle de la paroisse du Mourillon (83) en particulier.
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7 juillet 2014

Bx Pier Giorgio Frassatti

Bx Pier Giorgio Frassatti

Pier Giorgio Frassati, qu’on appellera "le fils de la fête", est né le 6 Avril 1901 à Turin peu avant sa petite soeur Luciana. Sa mère, Adélaïde Ametis, était peintre et son père, Alfredo, le fondateur du journal libéral “La Stampa”, était agnostique.

Luciana écrivait a son sujet : “ce jeune garçon est davantage porté à la fantaisie qu’aux études, et il ne cesse d’être rabroué par son père, Alfredo, un notable qui ne voit en lui que le successeur tout désigné à prendre sa suite comme directeur de ce prestigieux journal libéral turinois qu’il a fondé, La Stampa. Il le tient pour un enfant incapable de tout, même tout simplement de ranger ses livres et d’écrire avec ordre, coupable par surcroît d’être, avec sa sœur bien-aimée, sans cesse recalé aux examens scolaires.”

En 1913, après avoir raté ses examens, il est envoyé dans une école privée tenue par les jésuites.
En 1914, il s’engage dans le groupe “Apostolat de la prière”, et dans la compagnie du Très-Saint-Sacrement.
En 1915, il recoit l’Esprit-Saint lors de sa confirmation. À 16 ans, raconte sa soeur Luciana, “il s’endort en priant et se lève tôt pour pouvoir prier”. Prier est comme la respiration naturelle de ses journées.


Le mardi 30 juin 1925, il va, avec deux amis, faire une promenade en barque sur le Pô. Pier Giorgio se plaint d’une vive douleur dans les muscles du dos. une fois chez lui, il éprouve un violent mal de tête. Le surlendemain, un médecin est appelé. Celui ci constate que les réflexes ne fonctionnent plus, Pier ne sent pas les aiguilles qu’on lui enfonce dans les jambes
Le diagnostic fatal tombe : poliomyélite aiguë de nature infectieuse. Épuisé de fatigue, Pier Giorgio demande une piqûre de morphine afin de pouvoir dormir. Mais cela est jugé imprudent, et il décide alors d’offrir ses souffrances.

Le 4 juillet au matin, une crise très grave se déclare. Après avoir recu les derniers sacrements, la paralysie gagne peu à peu les organes respiratoires. A 16 heures, son agonie commence. il s’éteint vers 19 heures entouré de sa famille en prière en disant "Faites que je meure en paix, en votre sainte compagnie". La vraie vie a commencé pour lui ! Car il confiait au chauffeur de son père : "Je voudrais être vieux pour aller plus vite au Paradis".

 

Tant que la foi m’en donnera la force, je serai toujours heureux.
Tout catholique ne peut qu’être heureux.
La tristesse doit être bannie des cœurs animés par la foi.
La douleur n’est pas la tristesse, qui est la pire des affections
Pier Giorgio Frassati

 


Les funérailles de Pier Giorgio furent un triomphe. Le cortège funèbre, constitué d’une multitude de personnes étrangères à la famille, emplissait les rues de Turin. Il y avait des membres du clergé, des étudiants, et aussi les pauvres et les nécessiteux qu’il avait servi si généreusement pendant sept ans.

Il est béatifié et nommé patron des sportifs par Jean-Paul II le 20 mai 1990 comme « l’homme des huit béatitudes ».

Pier, prie pour nous !





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